L’Equipe Mobile Hospitalière d’Aide aux Victimes de Violence (EMHAVi) & La Maison des Femmes

Elle intervient auprès des femmes victimes de violence au sein des différents services hospitaliers.

L’équipe propose, en complément des soins apportés par les personnels hospitaliers, un espace d’écoute privilégié au moment du traumatisme. Un climat de confiance est installé pour rassurer, accompagner et orienter la victime dans ses démarches.

Une prise en charge globale 

• L’équipe propose rapidement aux victimes – une fois la situation de violence détectée au sein d’un des différents services hospitaliers ou aux Urgences- une prise en charge médicale, sociale et psychologique.
• Un suivi des personnes qui subissent une violence psychologique : il s’agit, pour la plupart, d’un accompagnement de soutien les aidant à reconnaître et à accepter leur situation de victime, puis à entrevoir des pistes de réflexions pour la sortie de cette problématique (se dégager du processus d’emprise).

L’équipe d’EMHAVI assure des consultations anonymes et gratuites

• Le médecin peut à la demande rédiger Certificat Médical Initial (CMI), que la personne soit ou non adressée par les forces de l’ordre.
• La psychologue propose un accompagnement psychologique des victimes
• L’assistante sociale facilite l’accès à l’hospitalisation dans l’établissement, avec possibilité d’accueil des enfants

L’équipe

• Un médecin urgentiste référent : Dr Sophie THUREAU
  Le médecin analyse la situation globale de la personne, l’examine au cours d’ une consultation médicale et rédige un Certificat Médical Initial (CMI) même si elle n’envisage pas le dépôt de plainte.
• Une assistante sociale et coordinatrice : Mme Sylvie POUPON
  L’assistante sociale a un devoir de protection. Des mises à l’abri et des signalements peuvent être effectués avec accord de la victime. Des orientations peuvent être proposées pour les enfants : service pédiatrie, pédopsychiatrie, psychologue scolaire…
• Une psychologue : Mme Agathe GUITARD
  Au cours d’un accompagnement psychologique, la personne redevient actrice de son histoire, de ce qu’elle souhaite exprimer.